Du 7 Juin au 8 Septembre 1991 (éditeur: Paris Musées 8 Avril 1993)
Voici les préfaces d’Hervé Bazin et José Artur
Dernier en date des grands Catalans -Picasso, Dali, Miro et autres- dont le génie a bousculé l’art de notre époque.
Mentor porte le nom d’un sage, mais sa peinture ne s’en ressent pas.
Moins enclin à s’interroger, à tout remettre en question que ses illustres amis et devanciers, il est resté plus fidèle à ses origines, plus marqué par elles et s’est inventé un domaine différent : celui de l’exubérance festive vécue dans un climat de violence et de dérision. Chez lui le flamand rose à bec tors remplace le cygne de Léda, le taureau étripe volontiers le cheval du picador, les beautés sont aussi mamelues que callipyges et un volaille d’échassiers mâles s se hisse symboliquement sur d’interminables pattes…
Le fantasme, ici, est plutôt la ressource du fantasme. Avec un métier superbe, qui sait se faire oublier, Mentor est un transfiguratif, si j’ose dire, dont la spécialité est de peindre des rêves.
Hervé Bazin
Catalan, Citoyen Républicain.
Peintre Royal
Tyran domestique
Ami chaleureux
Un demi-siècle de Peinture sans ride est déjà dans les musées du monde.
Voici Trois ans de création de ce peintre Magnifique.
Mentor pourrait se passer de signer ses œuvres. Elles ne peuvent être que de lui.
José Artur