Le musée Goya est un musée d’art hispanique unique en France, présentant des œuvres de l’Antiquité au XXe siècle. Il est situé dans un ancien palais épiscopal d’architecture classique du XVIIe siècle dont les plans ont été dessinés par Jules-Hardouin Mansart, l’un des architectes de Versailles. Il est situé en plein centre-ville historique. Un parking extérieur accueille les visiteurs.
C’est le legs de Pierre Briguiboul en 1894, fils d’un peintre et collectionneur castrais, à la Ville de Castres qui détermine sa vocation hispanique en faisant entrer au musée trois toiles de Goya dont La Junte des Philippines peinte en 1815. En 1949, des dépôts prestigieux du musée du Louvre sont venus confirmer cette orientation hispanique. Depuis, la politique d’acquisition menée par la Ville permet d’enrichir régulièrement cette remarquable collection.
Le musée a en dépôt par convention signée avec la commune de Solliès Toucas une dizaine d’œuvres de Blasco Mentor qui ont fait l’objet d’une exposition temporaire en 2009. (Mentor ou le miroir du temps – 15 novembre 2009 – 17 janvier 2010). Un tableau a été restauré aux frais de la municipalité de Castres.
Le musée Goya possède environ 6 000 œuvres dont un tiers soit environ 1800 œuvres sont présentées dans le musée proprement dit. Les autres sont déposées à la réserve /atelier du musée. Cette réserve de 540 m2 est logée dans des locaux appartenant à la ville de Castres située à environ 3km du musée. Elle est climatisée avec hydrométrie et possède une salle de quarantaine. Le musée de 2 500 m2 ne possède ni restaurant intégré, ni patio pour les sculptures ni salles thématiques.
Le musée Goya reçoit 35 000 visiteurs par an. Il n’est pas autonome sur le plan financier et reçoit des subventions de la part de la commune et du département. Pour être autonome le conservateur estime que les entrées annuelles devraient se situer autour de 50 000.
Le musée et l’atelier/réserve fonctionne avec une équipe de quatorze personnes.
Fort de ces informations « Les amis de l’œuvre de Blasco Mentor » ont décidés d’éditer un nouveau dépliant qui devrait être disponible à la fin du mois de Juillet, défendant leurs positions à savoir que nous souhaitons un musée plus petit, intimiste et chaleureux, inscrit dans la dynamique de notre village, à l’emplacement initial, et en relation directe avec la Casa Nieves.
L’étude actuelle (PSC) définit un musée trop largement surdimensionné et par conséquent un prix dissuasif pour les futurs investisseurs.
Nous ferons entendre notre point de vue lors d’une prochaine rencontre avec Madame Elsa Olu.
Les amis de l’œuvre de Blasco Mentor
Le 13 Juillet 219